Lors d’une rénovation, les professionnels utilisent parfois des termes dont nous ne prenons pas toute la mesure. Aujourd’hui, focus sur la maçonnerie. Qu’est-ce qu’un mur porteur ? Quelle est la différence avec une cloison ? Quels sont les matériaux utilisés pour chacun ?

 

Les murs extérieurs : 

Ce sont les murs qui donnent sur l’extérieur de votre maison, comme vous l’aurez sans doute compris. Ces ouvrages sont souvent les plus épais avec l’enduit en façade et l’isolation thermique (ou doublage) à l’intérieur. 

 

L’enduit : 

Le premier élément visible d’une maison est l’enduit en façade. Celui-ci, outre son côté esthétique, a pour fonction de préserver la maçonnerie des intempéries. D’une épaisseur comprise entre 12 et 25 millimètres, il est appliqué soit par projection soit manuellement. Afin de remplir son rôle de façon optimale, il doit être uniformément réparti, sans manque ou épaisseur superflue. Il se compose d’un agrégat (sable, poudre de pierre, …) et d’un liant (ciment, chaux, argile, …). Certains mélanges contiennent de la chaux et du ciment combinés. Pour que le tout soit homogène, on ajoute l’ingrédient magique : de l’eau en quantité savamment dosée.

 

La maçonnerie brute : 

Les matériaux le plus souvent utilisés pour construire les murs extérieurs sont : 

  • Le bloc de béton aussi appelé agglo, parpaing ou moellon,
  • La brique de terre cuite,
  • La pierre.

Avec la flambée des prix et les progrès technologiques de ces dernières décennies, des matériaux avec un rendement thermique accru sont apparus : 

  • Le béton cellulaire, un matériau léger qui demande cependant d’être bien protégé des agressions car il peut se révéler friable.
  • La brique monomur en terre cuite, qui, par sa structure alvéolée, permet d’utiliser une isolation thermique de moindre épaisseur et possède une excellente résistance aux contraintes mécaniques. Seul bémol, son prix élevé.

Les matériaux écologiques se font une place importante sur les chantiers, avec la redécouverte de techniques anciennes remises au goût du jour

  • La brique crue ou torchis, composée de terre, paille et eau, dispose d’une faible conductivité thermique. Attention cependant aux infiltrations d’eau par capillarité et à la condensation car ce matériau craint l’humidité.
  • Le bois, bien sûr. Naturel, biosourcé et renouvelable, 

 

Les murs intérieurs : 

A l’intérieur de votre maison, plusieurs types de murs sont également présents. Chacun a une fonction bien spécifique.

 

Les cloisons : 

Elles délimitent les espaces. Dans les anciennes constructions, elles sont constituées de briques plâtrières et enduites. Dans les maisons neuves, ce sont des plaques de plâtre montées sur rails. L’espace entre deux plaques permet de faire circuler les câbles électriques et canalisations. Leur épaisseur varie et est comprise entre 7 et 15 cm.

 

Les murs de refend : 

Ce sont des murs porteurs intérieurs. Ils viennent soutenir les ouvrages situés à l’étage ou aident à la portance de la charpente lorsque les dimensions d’un bâtiment sont très importantes. La constitution de ces murs bien particuliers dépend de la constitution du reste de la structure et de la charge à soutenir. Sa largeur est d’environ 20 cm.

A noter : pour savoir si un mur est porteur, consultez les plans du bâtiment.

 

Le mur d’échiffre : 

Il soutient un escalier et doit donc être suffisamment solide pour cela. Cependant, certains ouvrages n’en ont pas besoin (escalier hélicoïdal, flottant ou autoporté par exemple).

 

Si vous souhaitez décloisonner un espace dans votre maison, ouvrir votre cuisine ou agencer différemment votre intérieur, faites appel à La Maison Des Travaux d’Albertville-Moûtiers. Avec le concours d’un réseau d’artisans locaux partenaires et adhérents à la Charte Qualité, vous pourrez sans souci élaborer votre projet et le faire réaliser dans les meilleures conditions.